Coups de foudre !

Plusieurs dizaines de décès par an, Près de 20.000 animaux terrassés et plus de 20.000 incendies, tel est le sinistre palmarès de la foudre.

Benjamin Franklin, à qui l’on doit le paratonnerre au 18ème siècle, s’est penché sur ce phénomène en envoyant des cerfs- volants dans les nuages orageux. Il s’agissait pour lui de provoquer des étincelles à l’aide d’une clé accrochée au fil des cerfs- volants. Opération très risquée !

Ce phénomène est plus fréquent en été. L’air humide réchauffé par le soleil se refroidit ensuite et provoque des gouttelettes d’eau microscopiques qui se transforment en nuages. Les vents forts projettent ces gouttelettes les unes contre les autres en provoquant une charge électrique. Les particules plus légères du nuage s’élèvent en se chargeant positivement alors que les particules les plus lourdes pénètrent à l’intérieur du nuage en se chargeant négativement.

Il en résulte un important champ électrique dans le nuage et cette énorme tension se décharge à la vitesse de la lumière en générant un court-circuit de grande ampleur. C’est à ce moment que la foudre frappe.

La température de la foudre peut atteindre les 30.000 degrés Celcius. A ce stade l’air qui l’entoure se dilate et explose, c’est le coup de tonnerre. Ce dernier progresse à la vitesse du son soit 330 m/sec et 1 km en 3 secondes. Il est facile de calculer la distance de l’orage en comptant les secondes s’écoulant entre l’éclair et le coup de tonnerre suivant. Il suffit de multiplier le nombre de secondes par 3 pour obtenir la distance approximative en kilomètres de l’orage.

La lumière caractéristique observée dans le ciel s’explique par le fait que la foudre illumine les nuages environnants en se déplaçant vers le sol. Ces réflexions de lumière se manifestent aussi quand les charges électriques du nuage s’amplifient. Les gouttelettes d’eau et les cristaux de glace s’éparpillent en reflétant la foudre.

En juin dernier plus de 200.000 coups de foudre ont été comptabilisés en France. Du jamais vu !