JO 2024 : mobilisation générale pour brouiller les drones.
L’armée et la police seront sur le pied de guerre à l’occasion des prochains JO. Des fusils mitrailleurs seront mis en œuvre pour traquer les drones malveillants. Leur portée de 600 à 1200 mètres permet , une fois le drone visé, d’envoyer un champ électromagnétique qui stoppe la liaison entre le vecteur et le drone.
Parmi les équipements qui seront utilisés figure aussi le drone RAPIDEAGLE fabriqué par THALèS. Il s’agit d’une sorte de bourdon géant, très bruyant, capable de voler jusqu’à 100 km/h avec une autonomie de 10 minutes. Alors qu’il se trouve au-dessus de sa cible cet engin déploie 2 grosses antennes et un filin dans lequel le drone va s’emmêler.
L’ensemble de ces équipements permettront soit une immobilisation en l’air, soit une capture ou encore la destruction en vol. Il sera possible de réagir en quelques secondes si l’intrus est proche du site visé ou en quelques minutes s’il est nécessaire d’étudier son comportement.
Un exercice baptisé Coubertin a d’ores eu lieu sur la base aérienne 107 de Villacoublay (78) . L’arsenal de protection a pu faire ses preuves lors de grands événements comme la Coupe du Monde de Rugby. 50 drones hostiles y ont été détectés dans les zones interdites telles que les fan zones. A l’époque, 24 actions de brouillage et 9 interceptions de télépilotes avaient été effectuées . Parmi eux figurait un jeune dont l’objectif était de filmer l’un des matchs pour le diffuser sur les réseaux sociaux.
Tout cela fait penser à une guerre du futur, pas d’obus, pas d’armes à feu mais beaucoup d’instruments de haute technologie.
1300 aviateurs mobilisés cet été.

Pendant les JO près de 15 engins surveilleront le ciel de la capitale. Les ordinateurs de l’armée seront en relation avec les drones amis déclarés officiellement dont ceux de la télévision. Les hommes brouilleurs seront embarqués en hélicoptère au-dessus de Paris et au total 1300 aviateurs seront mobilisés pour former une véritable bulle de sécurité autour de la manifestation. Le relais de la flamme olympique fera aussi l’objet d’une surveillance permanente.
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