Le Concorde classé monument historique.
- ops4vents
- 25 juin
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Il y a 22 ans le Concorde effectuait son dernier vol. Ce fleuron de la technologie du 20ème siècle a laissé une trace indélébile dans l’histoire de l’aéronautique. Il aura été le seul avion de transport civil supersonique.
Ce symbole du luxe et de la performance technologique a connu une terrible épreuve le 25 juillet 2000, un peu plus d’une minute après son décollage. Suite à l’éclatement d’un pneu il est allé s’écraser sur un hôtel à Gonesse. Bilan : 113 morts.
Si le Concorde permettait de traverser l’Atlantique en 3 heures 20, il était très bruyant (119,4 décibels* lors du décollage alors que le seuil de douleur auditive chez l’homme se situe à 110 décibels) et gros consommateur de kérosène (20 tonnes par heure !). Le Général de Gaulle le qualifiait d’ailleurs de « gobe millions » et Pompidou estimait qu’il représentait une « erreur grandiose ». Pour les Compagnies qui l’avaient adopté il était devenu un gouffre.
Des performances jamais connues.

Sa vitesse de croisière maximale avoisinait les 2200 km/h, 1,8 fois supérieure à la vitesse du son (environ 1200 km/h). A titre comparatif l’Airbus A 380 vole à une vitesse de croisière d’environ 900 km/h. Le Concorde avait la capacité de transporter une centaine de passagers pour un coût minimum de 8000 euros aller-retour. Lors d’un vol le métal de « l’oiseau blanc » pouvait atteindre les 120°C ce qui se traduisait par un allongement du fuselage d’environ 20 cm dû à la dilatation des matériaux.
Seules 2 compagnies ont exploité le Concorde, Air France et British Airways (7 appareils chacune).
Après l’arrêt de son exploitation les Concorde ont été offerts à des musées comme celui du Bourget ou ceux de New-York et Seattle.
Le premier exemplaire du Concorde sorti des usines (il y en a eu 20 au total entre 1967 et 1979) sera définitivement préservé puisqu’il vient de bénéficier d’un classement au titre des monuments historiques de la part du Ministère de la Culture.
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