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Les drones dans le collimateur

De plus en plus de drones non identifiés font leur apparition et sont parfois difficiles à identifier. Le survol de centrales nucléaires ou celui de la capitale posent un gros problème de sécurité. S’il est facile de repérer et d’intercepter un avion de tourisme qui pénètre dans un espace interdit de 5 kilomètres autour d’un site nucléaire, il est plus difficile d’intervenir s’il s’agit d’un drone dont la masse peut représenter quelques centaines de grammes.

Sachant qu’un drone peut décoller aussi bien à partir d’un toit de camionnette que d’une terrasse d’immeuble mais aussi que le pilote peut être éloigné du point de décollage, neutraliser ces objets volants est devenu un véritable casse-tête.

Les radars assurant la sécurité aérienne semblent peu efficaces car aveugles à moins de 150 mètres de hauteur, idem pour ceux de défense aérienne qui ne peuvent être installés sur les toits de Paris ou autour des centrales nucléaires. Une des solutions serait d’aveugler les drones en brouillant leurs liaisons radio et les signaux satellites GPS. Malheureusement, ces solutions seraient encore contournables par les dronistes malfaisants.

Face à ces dangers d’énormes moyens sont mis en œuvre comme ce programme doté d’un million d’euros confié à l’agence nationale de la recherche (ANR) dans le but de trouver une parade. Il faut donc s’attendre à un durcissement sévère de la législation. Exemples : la hauteur de vol maximum autorisée est désormais ramenée de 150 à 120 mètres, pour les drones de moins de 250g le survol de personnes doit être maintenant officiellement autorisé et au-delà de 250 g les appareils devront être équipés d’un système de géo-vigilance permettant de détecter une violation potentielle des limites de l’espace aérien.


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