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Freestyle : les acrobates de l’air font la danse du ciel.

Evoluer dans l’air comme un oiseau avec un sentiment total de liberté c’est l’apanage des pratiquants du Freestyle. Le principe de ce sport de haut vol consiste à chuter non seulement à plat ventre posé sur l’air mais aussi à se déplacer dans le ciel pour y dessiner des chorégraphies. Si l’on est seul on parle de freestyle, à deux il s’agit de freely.

Dans les deux cas il est possible de chuter à plat, sur le ventre, sur le dos ,« assis » ou encore debout tête en haut ou en bas. Cette discipline permet d’atteindre des vitesses folles, de 250 à 300 km/h dans la position debout et 200 km/h à plat. Le parachutiste qui doit réaliser des chorégraphies millimétrées joue également avec les angles et les déplacements latéraux. Largué à 4000 mètres d’altitude il dispose de 45 secondes pour effectuer ses figures. Auparavant, il s’est entraîné longuement au sol , la plupart du temps dans des souffleries qui reproduisent les conditions de chute libre.

Au vu de la facilité et de la fluidité qui caractérisent les évolutions des freestylers on se doute que cela suppose une excellente technique et une bonne tonicité. On constate que de nombreux adeptes de cette discipline sont d’anciens gymnastes passés maîtres dans la gestion de leur corps.

Les prochains championnats du monde se tiendront en Norvège fin août. Le programme imposé comporte 4 figures reconnues par la Fédération Aéronautique Internationale. Les épreuves se pratiquent à deux performeurs et un vidéoman. Les juges se prononcent après le visionnage de la vidéo ramenée au sol et évaluent le côté technique, le côté artistique, le cadrage mais aussi le placement et le travail du vidéoman.


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