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Le mur du son sous conditions.

Chacun et chacune d’entre nous a un jour ou l’autre sursauté en entendant une détonation déchirant le ciel. Le mur du son est lié à la vibration de l’avion qui en est à l’origine. A l’image d’une corde de guitare qui se met à vibrer on est face à la vibration de particules de notre environnement. Le son atteint nos oreilles par le biais de la propagation d’ondes dans un liquide ou un gaz, le son ne pouvant se propager dans le vide.

De même, lorsqu’on jette un caillou dans l’eau, les vaguelettes qui en résultent caractérisent ce mouvement. Le son, quant à lui, se diffuse dans toutes les directions et se déplace à près de 340m/seconde à une température de 20° soit 1224km/heure. Si un avion dépasse la vitesse du son les ondes qu’il émet se déplacent également devant l’avion formant une sorte de « bourrelet d’air » provoquant ainsi un « boum » court et très puissant. Cette onde de choc, moins rapide que l’avion, se propage derrière l’appareil ce qui explique qu’on entende le boum après le passage de l’avion.

Quand vous entendez le premier bang il provient des ailes de l’avion, le deuxième, lui, est dû aux ailerons situés sur la queue de l’appareil. Au moment où l’avion atteint 1224km/h on dit qu’il atteint MACH 1, les MACH indiquant la vitesse d’un corps par rapport à la vitesse du son. MACH 2 correspond tout simplement à 2 fois cette vitesse.

En principe, le mur du son est interdit en France sauf en cas d’interception opérationnelle avec autorisation de l’armée. L’avion doit être au moins à 12.000 mètres du sol, éloigné des grandes zones urbaines et des agglomérations.


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