Embarquement pour le Qatar.
Selon les prévisions 1,2 million de supporters devraient mettre le cap sur le Qatar à l’occasion de la Coupe du monde. Quand on sait que le pays a une superficie à peine égale à celle du Pas de Calais on imagine le casse- tête pour accueillir autant de monde sur place. Une seule solution, s’organiser avec les pays voisins afin de régler le problème de surpopulation. Ce qui devrait se traduire par plus de 160 vols quotidiens c’est-à-dire un avion toutes les 10 minutes !
La compagnie Fly Dubaï propose d’ores et déjà près de 30 vols aller/retour quotidiens entre Dubaï et Doha. D’autres compagnies ont mis au point des formules »express » permettant aux supporters de faire l’aller-retour dans la journée pour un peu plus de 260 euros.
En France on estime à 10.000 le nombre de fans qui devraient se rendre à Doha, notre pays faisant partie des 10 nations ayant acheté le plus de tickets.
Le Qatar doit aussi faire face à la logistique des transports sur place. Des simulations ont été organisées faisant circuler dans une chaleur torride des centaines de bus climatisés et pratiquement vides entre les stades, les stations de métro et les différents points de ramassage.
Bien entendu cette organisation ne fait pas le bonheur des défenseurs de l’environnement. Ces derniers mettent en avant les 3,5 millions de tonnes de CO2 qui seront relâchées dans l’atmosphère, rappelant au passage les bilans environnementaux catastrophiques des précédentes compétitions en Russie et en Afrique du sud. A cela s’ajoute une autre source de pollution, celle générée par la construction et la rénovation des infrastructures et en particulier celles des 8 stades gigantesques qui ont nécessité l’importation de millions de tonnes de matériaux. Le problème, c’est qu’une bonne partie de ces infrastructures ne resserviront pas !
Le bilan environnemental est également mis à mal avec la polémique de la climatisation des stades à ciel ouvert.
Et les perspectives ne sont pas encourageantes puisque la Coupe du monde de 2026 se partagera entre le Canada, les USA et le Mexique. Des milliers de kilomètres entre les villes hôtes, 5000 kilomètres entre Vancouver et Mexico, on peut rêver mieux !

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