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Le Tour de France vu du ciel.

Le Tour de France est attendu chaque année par des millions de téléspectateurs, non seulement pour les performances des coureurs mais aussi pour le spectacle époustouflant des paysages somptueux parcourus par le peloton. Ces images, on les doit à une entreprise de travail aérien chargée de filmer et de retransmettre le tournage dans le monde entier. Une organisation rigoureuse constituée de 5 motos autour du peloton, de 3 hélicoptères volant à différentes altitudes, de 2 avions évoluant à haute altitude, d’un car- régie en ligne d’arrivée et de 2 points relais autour du parcours.

Un hélicoptère relais est chargé de retransmettre les images au car de la régie. Pour obtenir des images de qualité il est important de rester au- dessus des motos en respectant un cône assez étroit et vertical. A droite du pilote se trouve un petit écran permettant de voir les images envoyées à la régie et de vérifier la bonne position dans le cône.

Dans les 2 hélicoptères-caméras des optiques sont accrochées au niveau des patins. Celles de l’avant fournissent une image grand angle du peloton, celle de l’arrière servent à zoomer très précisément.

Normalement, les hélicoptères doivent se situer à 50 mètres minimum au-dessus du sol mais des autorisations spéciales sont accordées pour le Tour. Il est même possible de filmer et de descendre jusqu’au sol. A noter que les seuls engins habilités aux vols à basse altitude et au-dessus des zones habitées sont les appareils bi-turbine.

Evidemment, cette batterie aérienne est très gourmande en kérosène et de grandes précautions doivent être prises pour assurer l’autonomie des appareils. C’est notamment le cas pour les étapes de haute et moyenne montagne. Compte tenu qu’un appareil consomme entre 160 et 170 litres de carburant par heure un camion- citerne doit suivre les « écureuils » pendant les étapes les plus longues.

Et lorsque les conditions météo sont mauvaises (temps agité, forte densité nuageuse, gros orages…) des avions relais interviennent à haute altitude.

Une telle organisation suppose une sérieuse préparation en amont. Elle s’enclenche un an avant le départ et dès le mois de juin les plans de vols sont déposés. L’événement sollicite également 24.000 policiers et gendarmes !


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