top of page

Pollution lumineuse : les communes se mobilisent.

Réduire la facture énergétique et la pollution lumineuse, tel est l’objectif de plus en plus répandu de nombreuses communes. Les initiatives, parfois très originales, se multiplient.

C’est l’exemple d’Urrugue au Pays Basque qui applique une solution innovante. Dès la tombée de la nuit la commune d’environ 10.000 habitants est plongée dans l’obscurité. L’astuce, c’est que les habitants ont la possibilité d’allumer les lampadaires en fonction de leurs déplacements pour une durée limitée à ¼ d’heure. Il suffit de posséder un smartphone et de se rendre sur l’application « j’allume.fr ». Gain : 35.000 euros sans compter le bénéfice écologique : moins d’espèces nocturnes gênées par la pollution, retour des étoiles dans le ciel…

Même principe à Pont-de-l’Arche da ns l’Eure où de nombreuses rues s’éclairent à la demande via l’application « j’allume ma rue ». Des horloges astronomiques installées dans des armoires électriques situées dans les secteurs résidentiels permettent d’allumer les réverbères pendant 15 minutes en cliquant sur son smartphone.

Dans la métropole de Lyon le règlement local de publicité (RLP) vise à restreindre les affichages lumineux.

En Occitanie, près de 1800 communes se sont engagées à agir contre la pollution lumineuse. Mesure d’économie mais aussi protection de la biodiversité nocturne (selon une étude Science Advance l’éclairage nocturne provoque une diminution sensible des chenilles et des papillons de nuit).

De plus en plus d’agglomérations font appel à nos services pour récolter des données destinées à optimiser leur éclairage public. Un capteur rétro-éclairé particulièrement efficace nous permet de détecter très précisément les anomalies d’éclairage, les surconsommations et les phénomènes de ULOR (éclairages mal dirigés). Nos relevés se traduisent par une superposition du cadastre avec l’image de nuit et l’analyse rue par rue.


Futurs Posts
bottom of page